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L’église a été scannée en 3D et à 360 degrés, elle fait apparaître des points de vue comme jamais vous ne les verrez sur place à hauteur d’homme.
Vous pouvez visiter l’église d’après un plan au sol en 2D, par niveau : la vue Floorplan permet ainsi une vue aérienne de l’église.
Ou bien, vous pouvez avoir un aperçu en « Dollhouse » montrant l’ensemble de l’édifice en une seule fois, comme une maison de poupée, selon un angle de vue dynamiquement modulable.
Vous pouvez enfin vous déplacer dans l’église en grandeur nature en mode « Inside View », comme si vous y étiez réellement présent physiquement, mais en réalité depuis chez vous, sur votre écran d’ordinateur ou de smartphone…
Chaque point d’intérêt permet d’être redirigé vers un article descriptif du site de l’AEICW.
Cliquez sur n’importe quelle zone de l’écran et vous avancerez progressivement vers celle-ci. Ou bien, suivez le guide en choisissant la visite automatique en cliquant sur le « petit piéton » qui vous dirigera dans l’église…
En cliquant sur le lien du début de ce post vous partirez dans une réalité virtuelle où vous vivrez une expérience de visite virtuelle dynamique et réellement immersive et réaliste.
(Ci-dessous : quelques captures d’écran)
MODE D’EMPLOI : Baladez le pointeur de la souris (ou le doigt si écran tactile) ; sélectionnez l’œuvre sur la zone du plan que vous voulez explorer (en cliquant avec la souris ou en pointant avec le doigt si vous avez un écran tactile) ; la vignette de l’œuvre en question s’affiche dans l’encadré marron placé à côté ou au-dessus du plan selon le type d’écran. Cette vignette de description succincte de l’œuvre présente la photo de celle-ci avec le début de l’article en rapport. Cliquez en bas de cette vignette sur « en savoir plus ... », pour faire apparaître l’article dans son intégralité.
Placez le pointeur sur le plan au niveau de l'oeuvre à explorer, et cliquez pour lire dans cette colonne un aperçu de l'article en rapport avec l'oeuvre, article que vous pourrez explorer en détail en cliquant sur "en savoir plus".
Une légende (dont il existe plusieurs versions) rapporte qu’en l’an 633, sous le règne du roi Dagobert, arrive dans le port de Boulogne un vaisseau sans rames, sans matelots, dans lequel se trouve une statue de la Vierge. Cette statue est déposée dans une chapelle de la ville-haute. Là, commence l’histoire de la dévotion et des pèlerinages qui se perpétuent jusqu’à nos jours.
La statue de la Vierge à l’Enfant est une œuvre de Claude Gruer, sculpteur qui avait son atelier à l’Abbaye de Solesmes dans la Sarthe. Réalisée en pierre réfractaire polychrome, elle a été commandée par le Révérend Père Delpierre pour la chapelle Notre-Dame de l’Univers. Statue et chapelle seront bénies le 19 décembre 1954 par Mgr Perrin, Evêque d’Arras, Boulogne et Saint-Omer. Vandalisée dans les années 2000, la statue est aujourd’hui protégée par un grillage.
Jusqu’à la fin des années 1970, le chœur de l’église était orné de deux statues, représentant Saint Jean et Sainte Marie-Madeleine, et qui encadraient la cathèdre, don de paroissiens au curé de l’époque, le révérend Père Henry Delpierre.
Réalisées et posées par Camille Lenclos de Beuvry en janvier 1938. Camille Lenclos, sculpteur spécialisé dans le mobilier liturgique, avait beaucoup œuvré dans l’Artois et a fait l’objet d’une exposition à Béthune en 2006.
Cette œuvre de Nicole Hémard, qui orne le chapiteau destiné à supporter le nouveau tabernacle, a été réalisée et posée en avril 1968. La représentation de Saint Jean-Baptiste tenant l’Agneau de Dieu entouré des 4 évangélistes, exprime l’unité qui existe entre le pain de la Parole de Dieu, et le pain de l’eucharistie. Saint Jean-Baptiste représente le lien entre l’Ancien et le Nouveau Testament. La venue de l’Agneau était préparée par l’Ancien Testament.
Réalisé par les établissements Chéret à Paris, sur un dessin de Froidevaux, le tabernacle est inspiré d’un modèle se trouvant à Rome. Il est en laiton doré orné de 30 flammes émaillées et l’intérieur était à l’origine gainé de moire blanche (lors de travaux de restauration de la serrure en 2016, le tabernacle est démonté et le tissu sera changé à cette occasion). Placé sur un chapiteau sculpté représentant Saint-Jean Baptiste tenant l’Agneau de Dieu entouré des quatre évangélistes (œuvre de Nicole Hémard), le tabernacle a été posé dans l’église en avril 1968.
Placé au-début des années 70 dans la chapelle de la Vierge, ce Christ en gloire est l’œuvre de Nicole Hémard, jeune artiste wimereusienne. Représenté dans un style proche de l’art Roman, ce Christ a été décliné en plusieurs versions. On en trouve, entre autres, un exemplaire dans l’église du Christ-Ressuscité (Wimereux), dans le réfectoire des pères à l’abbaye Saint-Paul de Wisques, et à l’église Saint Pierre/Saint Paul à Le Portel. L’artiste a voulu apporter sa « touche personnelle » en décentrant le Christ par rapport à la croix, afin de symboliser la résurrection. Cette représentation déroute parfois certaines personnes qui partent du principe que le Christ n’est pas ressuscité directement de la croix, mais est passé par le tombeau. Une chose est certaine, il ne laisse pas indifférent.
Haut-relief en pierre réfractaire ou terre cuite polychrome (beige, rouge, vert) (1957) de Claude Gruer, sculpteur à l’Abbaye de Solesmes à Sablé-sur-Sarthe (72). Dim. : H: 45 cm – Largeur = 38 cm – Prof. = 8 cm (en moyenne) (signature en creux sur la 14e station). L’auteur a créé le même chemin de Croix pour l’église de Saint-Martin de Cubnezais (33).
Ancien banc de communion de la chapelle de la Vierge, offert en 1905 en même temps que la statue, le retable, les chandeliers et leurs piédestaux, par la sœur de l’abbé Pourchaux, premier curé. La banc de communion deviendra clôture des stalles du chœur lors du réaménagement de l’église en 1957/1958, à l’initiative du Révérend Père Delpierre. La signification des blasons reste inconnue, sauf pour l’un d’entre eux qui représente les armoiries de la famille Parenty dont un des membres deviendra évêque auxiliaire d’Arras en 1950. On peut s’interroger sur la présence de ces armoiries sur cet ouvrage datant de 1905. Peut-être aurons-nous la réponse un jour ?
Ce calvaire, situé quai de l’église (aujourd’hui quai Théophile Dobelle) a été offert par souscription en mémoire de l’abbé Gustave Brassart. Il sera béni par le Chanoine Guillemin, le 15 novembre 1936, à l’occasion du 70èmeanniversaire de la pose de la première pierre de l’église.
Achetées en 1906 par le Conseil de Fabrique de la Paroisse (aujourd’hui appelé E.A.P.), les stalles étaient placées différemment à l’époque. Leur position actuelle sur le pourtour du chœur, date du réaménagement de l’église en 1957/1958. Les stalles sont ornées de miséricorde sculptées. Appelée également patience, la miséricorde est une petite console fixée à la partie inférieure du siège pliant de chaque stalle. Elle permet au clerc ou au moine qui participe à l’office de prendre appui sur elle lorsqu’il se tient debout et que son siège est relevé.
A l’origine polychrome, le calvaire date des années 1870. Selon la tradition, il était placé, face à la chaire, sur le mur de gauche de la première partie de l’église. Suite à l’agrandissement du lieu de culte en 1905 et la pose d’une nouvelle chaire au centre de l’église, sur le pilier droit de la nef centrale, juste après la sacristie, le calvaire est déplacé en même temps. Très abîmé par les obus tombés sur l’édifice lors de la libération de la ville en septembre 1944, le calvaire est restauré et placé dans la chapelle de la Vierge, adossé au mur de la sacristie.
Le choeur de l’église est orné de voûtes supportées par des colonnettes en pierre de taille, surmontées de chapiteaux corinthiens. Des clichés, pris au zoom, laisse apparaître des traces de peinture bleu sur les chapiteaux et la clef de voûte. Aujourd’hui invisible à l’oeil nu, ce décor date vraisemblablement des 1939, année au début de laquelle d’importants travaux, destinés à embellir l’intérieur du lieu de culte, ont été réalisés. Il est vrai que l’église, admirablement ornée par l’abbé Hoffmann en 1886 (frises sur les murs, fronton du choeur et voûtes, tous richement peints), avait perdu son décor peut de temps après son agrandissement en 1904. Depuis, l’intérieur avait un aspect « tristounet », auquel l’abbé Mourmier, curé de l’époque, voulait remédier.
Réalisés dans les Marbreries du Boulonnais lors de la restauration de l’église en 1957/1958, sur des plans datés du 24 mai 1958.
En plâtre peint imitation bronze la statue, offerte en 1941 par un paroissien – M. Carpentier – est une réplique en réduction de celle de la Basilique Saint-Pierre de Rome. Les clefs rappellent que le Christ a confié à son disciple celles du Royaume des Cieux, en ces termes :
Statue en plâtre du sculpteur et marbrier Wimereusien Jules Bouldoduc. Ce sculpteur est également l’auteur de l’autel Sainte-Thérèse (1932) du Monument aux morts de la paroisse et de celui de la commune. La statue sera bénie le 5 avril 1925. Bien que de couleur blanche, un liseré doré est encore en partie visible en bas du vêtement.
Réalisé grâce à une souscription paroissiale par Jules Bouldoduc, sculpteur et marbrier wimereusien (ce dernier a aussi réalisé le monument au mort de la ville en face de l’église, à côté de la mairie). Le monument est béni le lundi de Pentecôte 24 mai 1920. A l’origine, il était placé au centre de la nef centrale, face à la chaire. Il sera déplacé dans le narthex lors des travaux de réaménagement de l’église en 1957/1958.
Réalisée à l’initiative de l’abbé Paul Mourmier, curé, elle sera bénie le 15 novembre 1936, à l’occasion des 70 ans de la pose de la première pierre. Le même jour sera béni le grand calvaire, situé quai de l’église (aujourd’hui quai Théophile Dobelle), érigé à la mémoire de l’abbé Brassart, prédécesseur de l’abbé Mourmier. La plaque commémorative des pasteurs était à l’origine placée dans le transept gauche. Elle sera déplacée dans le narthex lors des travaux de réaménagement de l’église en 1957/1958.
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face était morte le 30 septembre 1897. Au mois de mars suivant eut lieu à Turin une ostension du Saint Suaire. C’est à cette occasion que, à l’instigation du salésien Noguier de Malijay, le roi d’Italie demanda à son photographe, Secondo Pia, de prendre les premiers clichés de la sainte Relique qui feront apparaître, en positif, le véritable portrait de Notre Seigneur. En 1902, Paul Vignon publia son premier livre « Le Linceul du Christ », illustré par les clichés de Pia. L’oncle Isidore Guérin se le procura immédiatement et le prêta à sa nièce Céline, en religion soeur Genenvière, la dernière de la famille Martin à être entrée au Carmel.
La chapelle Notre Dame de Lourdes, à gauche quand on passe la porte d’entrée, était, lors de la construction de l’église, la chapelle des fonts baptismaux. La preuve nous est apportée par la présence d’un vitrail, visible uniquement de l’extérieur, et situé juste derrière la grotte.
La composition de l’orgue n’a pas évoluée depuis sa fabrication, mis à part l’ajout de la Voix Humaine, sans doute assez rapidement après la première mise en place car sa tuyauterie est parfaitement identique à celle des autres jeux. L’harmonie du Quintaton du Récit a été modifiée pour le transormer en Bourdon 16 en relevant les hauteurs de bouche.
Depuis la restauration de l’église, on peut découvrir en divers endroits de l’édifice des armoiries, celles de l’ancienne paroisse de l’Immaculée Conception, qui ont été dessinées par le Père Delpierre lui-même. Elles sont visibles sur le linteau au-dessus de la porte d’entrée, entourées de deux anges (sculpture de Nicole Hémard), on peut les voir également au-dessus du vitrail central du chœur, au centre d’une rose trilobée, réalisées par Maurice Rocher. Elles sont aussi brodées sur un coussin posé sur la cathèdre au fond du chœur. Enfin, elles ornent chaque année le cierge pascal.
L’ensemble en fer forgé a été réalisé par Pierre Lemor de Boulogne-sur-Mer, lors de la restauration de l’église en 1957/1958
Jean Lambert-Rucki est un sculpteur polonais arrivé en France en 1911 et naturalisé en 1932. Parmi ses œuvres, on compte de nombreux Christs en croix, qui se distinguent par leurs faciès de type africain, leurs dreadlocks et leurs jupons. Ce Christ, arrivé en 1958 à Wimereux, a été réalisé par François Biais, orfèvre à Paris. A l’origine posé derrière l’autel, il sera suspendu au-dessus en juin 1967, en raison des réformes liturgiques du Concile Vatican II qui demandent aux prêtres de dire la messe face au peuple.
Œuvre de Claude Gruer, sculpteur qui avait son atelier à Solesmes dans la Sarthe. Réalisé en pierre réfractaire polychrome, ce haut-relief représente l’Ange qui tue le mal, représenté par le serpent, avec le Glaive de la Parole de Dieu. Autrefois placé sur la chaire, il se trouve aujourd’hui sur l’ambon.
Réalisé pour la cuve baptismale, monolithe en pierre de Marquise, qui est placée dans l’église lors de sa restauration en 1957/1958. Le dessin est l’œuvre de Nicole Hémard. Sur le pourtour est gravé une phrase latine, extraite de l’épître de Saint Paul aux Romains, qui dit ceci :
Œuvre de Claude Gruer, sculpteur qui avait son atelier à Solesmes dans la Sarthe. Réalisé en pierre réfractaire polychrome, ce haut-relief illustre la rencontre entre deux disciples et le Christ Ressuscité sur la route entre Jérusalem et le village d’Emmaüs, selon le récit de Saint Luc dans son Evangile (Lc 24, 13-35). Il est placé sur le devant du maître-autel, c’est à dire la table du partage du pain.
Statue en plâtre (auteur inconnu). A l’origine polychrome, la statue se trouvait sur l’ancien Maître-Autel de l’église, devenu autel Saint-Joseph en 1911 suite à la réalisation d’un nouveau pour le chœur. L’autel Saint-Joseph était placé sous le vitrail actuel du Sacré-Cœur. Lors du réaménagement de l’église en 1957/1958, l’autel est retiré et la statue placée dans la niche du transept gauche, où elle se trouve toujours aujourd’hui.
Statue réalisée en plâtre, dans les Ateliers de moulage du Musée du Louvre. Offerte par une paroissienne dans les années 2000.
Le dallage de la nef et des chapelles latérales est en marbre noir de Belgique (ville de Basècles, dans la province du Hainaut), et en marbre blanc du pays. Il sera endommagé par des obus tombés dans l’église lors de la libération de la ville en septembre 1944. Le dallage du chœur principal et celui des chapelles latérales, ainsi que les emmarchements des autels, provient des Marbreries du Boulonnais. Il est en « lunel égrisé ». Ce dallage du chœur, posé lors de la restauration de l’église en 1957/1958 et en partie transformé en 1967, constitue aujourd’hui un vestige des richesses du Boulonnais, dont l’exploitation a cessé voici quelques années.
La nef de l’église de Wimereux a la particularité d’avoir une superbe voûte en carène renversée (autrement appelée voûte en berceau ogival lambrissé), entièrement peinte.