Abbé Paul Mourmier
Vous retrouverez la période de l’histoire de l’église de l’Immaculée-Conception concernant l’Abbé Mourmier aux chapitres 3-2 et 4-1 du « Récit d’une aventure » en cliquant sur :
Vicaire de la paroisse Saint-Nicolas de Boulogne, l’abbé Mourmier est installé comme curé de Wimereux le 20 septembre 1936 par le chanoine Guillemin, nouveau doyen de Saint-Pierre.
Dès sa prise de fonction, il redynamise la paroisse qui s’était peu à peu endormie. Les œuvres sont mises en route et atteignent le chiffre de 40. Il a fort à faire en raison de la population sans cesse grandissante, du nombre d’enfants, et des distances à parcourir pour tout gérer. Les catéchismes reprennent leur marche normale, le patronage fermé depuis de nombreuses années reçoit des aménagements et rouvre ses portes fin octobre.
La beauté des offices est rehaussée les jours de fêtes par la constitution d’une petite maîtrise, et au service de l’autel, 12 enfants de chœur prennent leur fonction très au sérieux.
L’abbé Mourmier tient à ce qu’on n’oublie pas les anciens pasteurs de la paroisse, à commencer par le premier d’entre eux, l’abbé Lebègue. C’est pourquoi une plaque de marbre commémorative, placée dans le transept gauche, est inaugurée le 15 novembre 1936.
Le même jour, à l’extérieur, quai de l’église (aujourd’hui quai Théophile Dobelle), est placé un grand calvaire, offert par souscription à la mémoire de l’abbé Brassart, son prédécesseur. Il fait également restaurer l’orgue, poser un beau lambris sur le pourtour du chœur en janvier 1938 et l’année suivante, d’importants travaux intérieurs embellissent l’église (murs, plafonds).
Malheureusement, la guerre arrive et à la libération de la ville en septembre 1944, tous ces efforts seront anéantis.
Nommé doyen d’Audruicq, l’abbé Moumier doit faire ses adieux aux paroissiens le 11 novembre 1944. Il y a de l’émotion et des regrets dans bien des cœurs, et en particulier dans celui du pasteur lorsqu’il évoque le souvenir des bons et mauvais jours passés…