Atelier Cierges (JEP) : un savoir-faire autour de la vie des églises (Ciergerie Leroy)

ATELIER CIERGE

Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine organisées à Wimereux par l’association des Amis de l’église, de 10h à 18h : 9 rue du Château à Wimereux (église du Christ Ressuscité).

Entrée libre

Patrimoine et enseignement,
apprendre pour la vie !

Venez seul, en famille, ou avec des amis, (en gros, venez comme vous êtes)apprendre, et vous divertir, dans une ambiance de cours de récréation, sur le thème du patrimoine matériel et immatériel de l’église (locale), et de l’Eglise (universelle). Toutes deux sont vecteurs d’éducation, par la transmission du savoir qu’elles ont étendu au sein de la cité et au-delà, et des savoir-faire qu’elles ont engendrés et entretenus du Moyen-Age jusqu’à nos jours.

Parmi les ateliers proposés pour illustrer le savoir-faire transmis depuis des générations autour de la vie de l’église, à l‘atelier « cierges » vous découvrirez les différentes étapes de la fabrication des cierges, grâce à l’expérience de la Ciergerie Leroy de Boulogne-sur-mer.

Un peu d’histoire …

La cire d’abeille avait de nombreux usages. Avant l’invention de l’électricité, elle servait notamment à fabriquer des bougies pour s’éclairer le soir. Il exitait aussi des chandelles faites de suif de bœuf.

Avant la bougie, durant des siècles, le jonc a été utilisé pour faire des chandelles. Fendu avec précaution pour ne pas en abimer la moelle, il était trempé dans de la graisse végétale ou animale qu’on laissait ensuite durcir. On le faisait brûler dans des brûle-joncs.

La chandelle, seulement constituée d’une mèche entourée de suif de bœuf ou de mouton, est plus pratique sans être excessivement chère (mais elle est taxée et l’huile reste moins économique). Moins de liquide qui se renverse, de flamme à ajuster, de réservoir à remplir. Mais le suif coule et blesse les doigts, la flamme demeure jaune et fumeuse, il faut toujours entretenir la mèche qui finit par charbonner, contrairement aux bougies à la cire d’abeille qui dégageait beaucoup moins de fumée noire.

La noblesse et le clergé s’éclairaient avec des cierges en cire d’abeille et laissaient au peuple français l’éclairage au suif. Le cierge de cire conserve les avantages de la chandelle et en élimine les défauts. Mais son prix (sous Louis XIV le coût d’une bougie équivalait au salaire journalier d’un ouvrier spécialisé soit environ 2,5 Livres) en limite la diffusion aux plus hautes sphères de la société et notamment à la Royauté.

La bougie comme telle fut développée au milieu du xixe siècle et se distingue de la chandelle par sa matière première et par l’utilisation de mèches de coton tressé. Le tressage permet à la mèche de se courber et de se consumer : inutile alors de la moucher. La misérable chandelle commence alors à disparaître.

L’apparition de la paraffine solide (distillat du pétrole) et de la stéarine (extrait de graisse animale et végétale) permet désormais la production de bougies de meilleure qualité.

La ciergerie Leroy

Installée à Boulogne sur mer depuis 1870, la ciergerie LEROY, forte d’un savoir-faire artisanal transmis de génération en génération, fabrique depuis son origine, des cierges de qualité.

Entreprise familiale, dirigée par Alain BONTEMPS et sa fille Olivia, elle a reçu en 2015 le label « Entreprise du Patrimoine Vivant« .

Liens

Cliquer sur l’image correspondant à votre choix :

Voir le programme complet des animations des JEP 2020 à Wimereux par l’AEICW  :

Voir la publication sur OpenAgenda par le Ministère de la Culture pour les JEP 2020 :

L’église du Christ Ressuscité

Pour les Journées Européennes du Patrimoine les 19 et 20 septembre 2020, à Wimereux, la petite église du Christ-Ressuscité (née en 1974) dans le quartier du Baston, ouvre exceptionnellement grand ses portes pour présenter au public le Patrimoine de sa grande soeur, l’église de l’Immaculée Conception (née en 1866), fermée actuellement au public en raison des travaux de restauration qui s’y déroulent.

Attardons nous un peu sur l’église du Christ-Ressuscité : de style inspiré du mouvement Bauhaus,  quasiment monolithique en parallélépipède rectangle, elle est faite de panneaux de béton dans lesquels sont incrustés des claustra colorés qui laissent rentrer la lumière du soleil ; sa magnifique verrière abstraite (de François Chapuis) provient du couvent des Soeurs de Sainte Agnès d’Arras, et son « clocher », qui a la particularité d’être à l’écart de l’église, est construit sur un blockhaus de la seconde Guerre mondial ; il précède une immense croix de bois brut qui se dresse vers le ciel depuis le sommet de ce dernier. A l’intérieur de l’église, on découvre plusieurs oeuvres de Nicole Hémard

Bien entendu, cet événemet se déroulera dans le plus grand respect des normes sanitaires du moment dans le cadre de la pandémie de COVID-19.

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