Événement musical pour ouvrir la saison culturelle 2021 de l’AEICW :
Les sonates et partitas pour violon seul
de Jean-Sébastien Bach,
1ère partie de l’intégrale
par Guillaume Barli, membre de l’orchestre de la Garde Républicaine.
ce 26 juin 2021, à l’église du Christ Ressuscité de Wimereux (9 rue du Baston).
(2è partie de l’intégrale le 23 octobre)
Avec l’aimable participation de l’association Opalsinfonietta, la Paroisse Saint-Jean-du-Wimereux, la Ville de Wimereux.
Pour la restauration de l’église de l’Immaculée Conception de Wimereux
Il y a 300 ans, (si l’on ne compte pas l’année 2020, qui n’existe pas en terme de vie culturelle !), en 1720, Jean-Sébastien Bach composait la Bible des violonistes, les Sonates et Partitas…
L’on sait plus exactement que Bach composa cet ensemble de trois sonates et de trois partitas avant 1720, probablement dès 1717 ; mais il les rassembla en un manuscrit autographe intitulé Sei Solo per Violino senza basso accompagnato daté de 1720.
En cette année, il était Maître de Chapelle à la Cour du Prince Leopold d’Anhalt-Koethen …
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L’église du Christ Ressuscité
Construite en 1974 à Wimereux, dans le quartier du Baston, la petite église du Christ-Ressuscité ouvre ses portes pour ce moment culturel, afin de venir au secours de sa grande sœur, en soutenant une action qui vise à promouvoir la restauration de cette dernières, l’église de l’Immaculée Conception.
Attardons nous un peu sur l’église du Christ-Ressuscité : de style inspiré du mouvement Bauhaus, quasiment monolithique en parallélépipède rectangle, elle est faite de panneaux de béton dans lesquels sont incrustés des claustra colorés qui laissent rentrer la lumière du soleil ; sa magnifique verrière abstraite (de François Chapuis) provient du couvent des Soeurs de Sainte Agnès d’Arras, et son « clocher », qui a la particularité d’être à l’écart de l’église, est construit sur un blockhaus de la seconde Guerre mondial ; il précède une immense croix de bois brut qui se dresse vers le ciel depuis le sommet de ce dernier. A l’intérieur de l’église, on découvre plusieurs oeuvres de Nicole Hémard…
Bien entendu, cet événemet se déroulera dans le plus grand respect des normes sanitaires du moment dans le cadre de la pandémie de COVID-19.
Guillaume Barli – biographie
Né à Clamart en 1980, de parents musiciens, Guillaume Barli commence l’étude du violon à 7 ans à l’Ecole nationale de musique d’Issy-les-Moulineaux dans la classe de Tatiana Afanassieff. Il y obtient ses premiers prix de musique de chambre et de violon en 1994 et 1995.
Admis successivement au CRR de Paris dans la classe de Suzanne Gessner, puis au CNSM de Paris dans les classes de violon de Gérard Poulet et de musique de chambre de Christian Ivaldi et Claire Désert, il étudie l’harmonie, l’analyse, l’histoire de la musique et le piano, et obtient en 2002 son diplôme de formation supérieure avec mention très bien.
En Janvier 2006, il intègre le cycle de perfectionnement du CNSM de Lyon dans la classe de Vladimir Nemtanu. Il a bénéficié des conseils, au cours de master-classes de Tedi Papavrami, Régis Pasquier, Elisabeth Kogan et Maurizio Fuks. En 1999, il a gagné le 3ème prix du concours international de musique française Ernest Chausson de Ville D’Avray, présidé par Yehudi Menuhin.
Il s’est produit avec orchestre et en récital dans plusieurs salles françaises et étrangères : salle Cortot et salle Gaveau à Paris, salle Varèse à Lyon, Teatro Civico à Cagliari, salle Bronislaw Martinu de Prague, salle de la Philharmonie de Sibiu en Roumanie, théâtre de Tucuman et salle de concert du musée des Beaux Arts de Buenos Aires en Argentine, mais également à Jujuy, Argentine, San Nicolas, Argenine, Montevido, Paraguay, à Budapest, Hongrie, Qingdao, Chine …
Il est le partenaire de musique de chambre de Marielle Nordmann, Gérard Poulet, Hortense Cartier-Bresson ainsi que des musiciens de l’Orchestre National de France et de l’Orchestre de Paris.
Il s’est produit en concerto avec l’orchestre du CNSM de Lyon, la philharmonie de Sibiu, l’orchestre de Picardie, l’orchestre philharmonique de Tucuman. Il a créé le 2ème concerto du compositeur Juan Carlos Grupalli avec « l’Opal Sinfonietta », œuvre dont il est le dédicataire.
Depuis plusieurs années, il participe aux festivals d’été : festival de l’Orangerie de Sceaux, Flâneries musicales de Reims, Roque d’Anthéron, Nuits catalanes de Perpignan, Nouveaux talents de Villers-sur-mer….
Il est membre du prestigieux Orchestre de Garde Républicaine.
Passionné par la pédagogie, Guillaume Barli est titulaire du Certificat d’Aptitude aux fonctions de professeur de violon dans les écoles de musique depuis 2008. Il enseigne au Conservatoire de Musique de St-Germain-en-Laye.
Les sonates et partitas pour violon seul de Jean Sébastien Bach
L’ensemble complet fut publié pour la première fois en 1843 par Ferdinand David. Elles furent composées par Bach en 1720, alors qu’il était employé à Cöthen, une période de sa carrière particulièrement fertile dans le domaine de la musique de chambre : outre les sonates et partitas, il y composa également les Concertos brandebourgeois, le Double concerto pour violon et les Suites pour violoncelle seul. (Wikipedia)
« J’aurais pu poursuivre ce travail toute ma vie », confie Bach dans une lettre où il s’entretient avec son ami Georg Erdmann de son poste de maître de chapelle (Kapellmeister) à la cour de Köthen (Saxe-Anhalt) au service du prince Léopold d’Anhalt-Köthen. C’est à cette période (1717 à 1723) qu’il écrit la plupart de ses chefs-d’œuvre, dont les Concertos Brandebourgeois, les Suites pour violoncelle, ainsi que les Sonates et Partitas pour violon seul…. Bach connaît bien le violon dont il est lui-même un interprète virtuose. Dans ses Sonates et Partitas, il lui confie à la fois la mélodie chantante et l’expression harmonique. Alors que les Sonates sont construites selon le plan des sonates d’église – en quatre mouvements (lent, vif, lent, vif) – les Partitas sont composées de mouvements de danse, empruntant le schéma baroque de la succession allemande-courante-sarabande-gigue. Quelques variantes apparaissent toutefois : une bourrée est substituée à la gigue dans la 1ère, tandis que la 3ème ne conserve du schéma traditionnel que la gigue pour dernier mouvement. (Medici TV)