Flash Back : Samedi 11 septembre : Récital de Piano : Isabelle Kajenjeri

Samedi 11 septembre : Récital de Piano : Isabelle Kajenjeri

« J’y étais ! J’ai vu « l’Etoile ! » 🌟 Samedi 11 septembre 2021, à l’église de Wimille, j’y étais ! » C’était un merveilleux récital de piano 🎹 , par la jeune Mirabelle Kajenjeri, 23 ans, déjà lauréate🥇 de plusieurs concours internationaux réputés ! 🎶 🎵.

Plus tard nous pourrons témoigner avoir assisté à l’ascension d’une étoile qui éclairera le ciel musical de demain. Merci aux Etoiles du piano 🎹 , à son président Patrick Bougamont et à sa directrice Delphine Dubreuil, d’avoir repéré, parmi la pépinière de jeunes pianistes doués, cette sublime fleur 💐 musicale qui avec le temps devient un fruit🍈 encore plus sublime.

Comme disait Paul Eluard : « Toute la fleur des fruits éclaire mon jardin ». Et ce samedi soir, le parterre de mélomane était éclairé par une éblouissante « étoile » ! Agilité, virtuosité, musicalité, humilité, ne sont que quelques faibles mots pour qualifier l’étoile du piano qui nous a enchanté ce samedi 11 septembre !

Comme chacun le sait, en terme d’astronomie, une étoile ⭐️ est un soleil☀️ ! Du soleil couchant, ce samedi, un autre soleil a pris le relai pour éblouir 🕶 de ses rayons de musique les auditeurs tous plus émerveillés les uns que les autres. Bach, Chostakovitch, Beethoven, Chopin et Debussy ont dû rayonner de joie d’entendre leurs œuvres si magistralement interprétées.

(photos : copyright « Les Etoiles du Piano » et « AEICW »)

Au programme, Mirabelle nous a offert :

➡️ J.S. Bach – Prélude et Fugue BWV 875, Ré mineur (Book II) : 6e pièce extraite du second livre du « Clavier bien tempéré », une collection de 48 préludes et fugues de Jean-Sébastien Bach, compilée de 1739 à 1744. Le prélude à deux voix, évoque un mouvement de concerto, la fugue à trois voix, combine les deux idées opposées dans son sujet : la virtuosité des triolets de doubles-croches et la sévérité d’un chromatisme descendant.

➡️ D. Chostakovich – Prelude et Fugue n°24 op.87, Ré mineur, extraites des 24 préludes et fugues de cet opus qui forment un cycle de 24 préludes et fugues pour piano seul composé par Dmitri Chostakovitch en hommage à Bach. Ces 24 préludes et fugues parcourent les 24 tonalités, dans l’ordre des quintes en alternant tonalités majeures et mineures. Composé d’octobre 1950 à février 1951, le recueil fut créé en décembre 1952 à Léningrad et publié la même année. Il s’agit d’une des œuvres emblématiques de la musique écrite dans les 24 tonalités majeures et mineures. Pour le pianiste Alexander Melnikov, l’op. 87 « exprime la voix d’un homme tourmenté, qui trouve encore et encore, encore et toujours la force d’affronter la vie telle qu’elle est, dans toute sa diversité, sa laideur et parfois sa beauté »

➡️ L.V. Beethoven – Sonate n°23 op.57, Fa mineur dite « Appassionata ». C’est une de ses plus grandes sonates pour piano et l’une des plus difficiles techniquement, elle a été considérée par Beethoven comme sa sonate la plus impétueuse avant sa vingt-neuvième, l’Hammerklavier. Cette sonate a été composée entre 1804 et 18051. Elle est dédiée au comte Franz von Brunswick (1777-1849), ami et admirateur du musicien. La 1e édition a été publiée en février 1807 à Vienne. Elle fait partie avec la Waldstein, op. 53 et Les Adieux, op. 81a des trois sonates pour piano les plus célèbres de sa période dite « Héroïque ». Contrairement à la Pathétique, op. 13, l’Appassionata n’a pas été surnommée ainsi du vivant de Beethoven, mais en 1838 par un éditeur qui en a publié un arrangement pour piano à quatre mains.

➡️ F. Chopin – Sonate n°3 op.58, Si mineur
Chopin a écrit seulement trois sonates pour son instrument phare. La première, op. 4, est une œuvre de jeunesse, écrite à 18 ans. La seconde, op. 35, date de 1839 et comprend la marche funèbre bien connue. La troisième a été écrite durant l’été 1844, alors qu’il était en villégiature à Nohant-Vic, avec George Sand. Elle a été publiée un an plus tard mais ne semble jamais avoir été jouée en public du vivant du musicien. Elle est dédicacée à la comtesse Emilie de Persuis, à qui le musicien a déjà dédié ses Mazurkas op. 24 et qui faisait office de conseiller musical auprès du roi Louis-Philippe. Elle comporte quatre mouvements : Allegro maestoso, Scherzo (molto vivace), Largo, Finale (Presto non-tanto)

➡️ et en bis : Debussy : étude n°11 : Etude pour les arpèges composés – Rongé par la maladie, Debussy parvient encore à approfondir son style. Ses douze Études pour piano, en deux cahiers de six pièces chacun, le démontrent magistralement. Composées en août-septembre 1915 et créées le 14 décembre 1916 par Walter Rummel, ces pièces visionnaires s’inspirent des Études de Chopin, à la mémoire duquel elles sont dédiées. Debussy explore encore de nouveaux territoires sonores, notamment en termes d’harmonie, et bien sûr d’écriture pianistique. Tout au long du XXe siècle, nombre de compositeurs se réclameront du style épuré et minéral de ses Études, dont l’indéniable part d’abstraction les éloigne des voluptés passées de La Mer ou des Préludes. Chacune d’elle explore un intervalle ou une technique pianistique. Une contrainte qui participe certainement de la force novatrice de l’écriture. En ce sens, les Études de Debussy, fruit d’un jeu de l’esprit, sont des études de composition autant que d’exécution. « Pour les arpèges composés » est la onzième, c’est-à-dire la cinquième du second Livre. Debussy précise en tête de sa partition : « Dolce e lusingando » (Doux et caressant). L’Étude est tripartie mais emplie de ruptures et de surprises. Sa section centrale, où apparaissent les termes « Lumineux », « Giocoso » et « Scherzandare », est espiègle et persifleuse comparée à celles qui l’entourent. La pièce est l’une des rares du cycle dans laquelle on retrouve des effets de miroitement impressionnistes, qui peuvent par moment rappeler les Reflets dans l’eau ou les Jardins sous la pluie. Ce n’est pas un hasard : l’arpège est l’outil principal de l’évocation aquatique en musique.

Merci à Mirabelle, fruit des « Etoiles du piano, pour ce merveilleux concert organisé par l’Association des Amis de l’Eglise de l’Immaculée Conception de Wimereux, avec la collaboration des Villes de Wimereux et de Wimille.

Merci à Roubaix Music pour le fabuleux piano confié pour ce récital : un YAMAHA Grand Concert CFX ! Avec ses 2,75 mètres de longueur, le CFX est un piano à queue de concert à part entière, caractérisé par une vaste palette sonore et la faculté de restituer les nuances d’expression les plus subtiles. Le son délivré est riche sur l’ensemble des registres afin d’accompagner un orchestre symphonique dans les salles les plus vastes. Le CFX est le modèle phare de Yamaha. Il marque une étape dans l’histoire de la fabrication de piano de concert.

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