Flash Back : 17 septembre : « La Fabuleuse Histoire de Jeanne d’Arc », spectacle conté par N. Rocher

Vendredi 17 septembre : « La Fabuleuse Histoire de Jeanne d’Arc », spectacle conté par Nathalie Rocher

« La fabuleuse histoire de la vie de Jeanne d’Arc » nous a été contée, ce vendredi 17 septembre, dans une église du Christ Ressuscité comble, de manière si admirable par Nathalie ROCHER (Conteuse, animatrice d’ateliers d’art de la parole) que tous, petits et grands, avons été subjugués par cette rencontre inattendue, vivante, des plus captivantes et fascinantes, avec la conteuse qui avait littéralement revêtu la peau du personnage « Jeanne d’Arc ».

Par un mystère inexplicable nous avions devant nous, pendant plus d’une heure, en la personne de Nathalie Rocher, l’incarnation vivante de Jeanne d’Arc.

Merci à Nathalie pour nous avoir fait vivre de manière si intime et si vrai la vie d’une héroïne de la France qui sut galvaniser les Français quand il croyaient que tout était perdu en vue de rétablir la couronne de France sur la tête de l’héritier du roi de France, Charles VII.

Bien mieux qu’un film ou qu’un dessin animé, la technique du conte permet à tous, petits et grands, de faire « marcher » librement l’imaginaire ; cette démarche si souvent absente de nos divertissements modernes, fut comme une sorte de redécouverte par certains, et fut vraiment appréciée par tous.

Nathalie Rocher, dans une deuxième partie, pour ceux qui souhaitaient poursuivre, a proposé un échange :
– premièrement, en expliquant sa motivation dans la réalisation de ce conte et sa fascination pour Jeanne d’Arc, secondaire à des événements de sa vie personnelle, en face desquels elle trouva, en la personnalité de la Sainte, une source d’énergie galvanisante et libératrice.
– deuxièmement, en nous posant la question suivante : « la vie de Jeanne représente-t-elle pour vous une image désuète du passé ou une source d’inspiration dans vos vies quotidiennes (loin des détournements et usages politiques qui en sont fait actuellement). »

Nathalie nous a transmis un petit message à la suite du spectacle, qu’elle a déposé sur le livre d’or du site de l’AEICW, et a donné plusieurs références d’ouvrage qui l’ont aidé à mieux connaître la vie de Jeanne et à construire son spectacle.

Voici son message :

« L’histoire de la vie de Jeanne d’Arc a reçu un accueil chaleureux des auditeurs et, Public et Organisateurs, je vous remercie pour votre enthousiasme qui m’encourage à raconter. Voici quelques références de livres pour aller plus loin… Joyeuses lectures.
Nathalie Rocher, Conteuse.

– Histoire – Les moments les plus forts des interrogatoires de Jeanne d’Arc lors de son procès : « Le Procès de Jeanne d’Arc, textes établis par Robert Brasillach », Classiques, Editions de Paris –
L’historienne Régine Pernoud a cherché à connaître et comprendre Jeanne avec respect : « La spiritualité de Jeanne d’Arc », Folio ;
« Jeanne d’Arc, la reconquête de la France », Mame Littérature :

– Œuvres poétiques et témoignages de l’admiration pour Jeanne, de son inspiration auprès d’écrivains connus ou inconnus :
« Jeanne d’Arc, la voix des poètes de Christine de Pizan à Léonard Cohen », Editions Corsaire

– Biographie romanesque : « Le roman de Jeanne d’Arc », Marck Twain

– Œuvres théâtrales sur la vie de Jeanne d’Arc :
« Sainte Jeanne », Bernard Shaw, ed L’Arche,
« Le Mystère de la Charité de Jeanne d’Arc », Charles Péguy, Gallimard

– Et pour les enfants : « Jeanne d’Arc, la pucelle d’Orléans », d’Agnès Richomme, éditions Fleurus

Nous avons ainsi pu vivre, pendant plus d’une heure :

– les premiers appels qu’elle reçut à Domrémy par l’archange Saint-Michel et d’autres saints,

– La levée, après moult insistance, d’une escorte auprès de Robert de Baudricourt, capitaine de Vaucouleurs, forteresse voisine de Domrémy, en vue rejoindre le Dauphin déshérité et de l’aider à défendre le Royaume de France contre l’envahisseur anglais qui occupait le territoire suite à une décision du roi Charles VI, dit le roi fou, au profit d’Henry V d’Angleterre

– son arrivée, habillée en homme et en armure, avec son escorte, à Chinon, pour rencontrer le Dauphin,

– sa première rencontre avec ce dernier, qu’elle reconnu sans l’avoir jamais vu alors qu’il s’était caché dans son assistance, tandis qu’un sujet avait pris sa place sur le trône. Charles VII fut étonné. Elle se présenta sous le nom de Jeanne la Pucelle et expliqua que le roi des cieux lui avait commandé de l’emmener à Reims pour le faire sacrer.

– le Siège de la Ville d’Orléans, et sa libération, après avoir galvanisé les troupes, malgré l’attitude attentiste des chefs de guerre, notamment devant la Bastide des Augustins, et malgré une blessure

– la route jusqu’à Reims, en libérant Auxerre, Troyes et Chalons.

– L’entrée du Dauphin dans la cathédrale de Reims pour y recevoir le Saint Chrême. Il n’y eut plus alors qu’un seul roi pour la France : Charles VII. La mission de Jeanne fut donc couronnée d’un succès, en quelques mois, la victoire changea de camp.

– La blessure de Jeanne continuant l’assaut vers Paris, « lâchée » par son roi

– L’attaque pour défendre Compiègne assiégée. Son assaut du 24 mai lui fut fatal, par une contre-attaque bourguignonne menée par Jean de Luxembourg. La retraite s’effectuait tandis qu’elle restait la dernière, protectrice, fermant la route. Au moment pour elle de rentrer dans la ville, le pont-levis était levé. Trahison ou imprudence ? Quoiqu’il en soit, Jeanne fut jetée hors de son cheval et capturé par le seigneur bourguignon Jean de Luxembourg qui la vendit aux anglais.

– Le procès pour hérésie de Jeanne par l’évêque de Beauvais, (sous domination anglaise), Mgr Cauchon, procès conté par Nathalie Rocher selon les minutes du procès. « Des théologiens se chargent de l’interrogatoire, mais Jeanne fait preuve d’un bon sens incroyable, elle parvient à tenir tête à ses juges. Cauchon décide alors de pratiquer des interrogatoires à huis clos. Il lui demande pourquoi elle porte des vêtements d’hommes, parce que c’est plus pratique pour le voyage et indispensable pour le combat, lui répond-elle. En revanche elle refuse de reprendre des habits féminins. Mais se travestir ainsi est un crime pour l’Inquisition, Cauchon a enfin un motif d’accusation. Le véritable procès peut commencer, il s’étale sur deux mois. Le 23 mai 1431, dans le cimetière de Saint Ouen, une mise en scène publique a lieu. Après un réquisitoire d’une rare violence, Cauchon annonce à Jeanne qu’elle est condamnée au bûcher, la jeune fille de 19 ans est terrorisée. Il lui donne alors un acte d’abjuration qu’elle signe d’une croix : en s’engageant de porter des vêtements féminins, elle échappe à la mort. Les Anglais sont furieux, ils veulent l’éliminer au plus vite. Mais Pierre Cauchon sait que ce sera fait. Dans sa cellule, Jeanne est battue, insultée et sans doute violée. Face à cette maltraitance, elle décide de reprendre l’habit d’homme. Mais Jeanne a retrouvé son courage, elle préfère aller au bûcher le 31 mai que de finir sa vie avec des fers. »

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