Concert : Haydn : Les 7 dernières paroles du Christ en Croix, par le Quatuor Grupalli – 15/4/22

20:30

15 avril 2022

Pour cette œuvre, Joseph Haydn avait souhaité composer une musique qui soit immédiatement accessible et profondément humaine, « de telle sorte que l’auditeur, même le moins averti, soit ému au plus profond de son âme »

Vendredi 15 avril, 20h30, à l’église du Christ Ressuscité, 9 rue du Château, Wimereux

Joseph Haydn : «Les 7 dernières Paroles du Christ en Croix»
(Die sieben letzten Worte unseres Erlösers am Kreuze ), version quatuor à cordes (Op 51)

par le Quatuor Grupalli,

(Frédéric Bara, 1er violon, Rémi Leysen, 2nd violon, Anissa Amrouche, Alto, et Jehan Saison Violoncelle) – Marc Schneider, récitant

Vendredi 15 avril, 20h30, à l’église du Christ Ressuscité, 9 rue du Château, Wimereux

Avec le soutien du Département du Pas-de-Calais (Dispositif de proximité), et la collaboration d’Opal Sinfonietta.

Pour cette œuvre, Joseph Haydn avait souhaité composer une musique qui soit immédiatement accessible et profondément humaine, « de telle sorte que l’auditeur, même le moins averti, soit ému au plus profond de son âme »

Tarif : 12 €

Billetterie :
– en ligne

– ou au magasin « Sous le sable il y a  » rue Carnot à Wimereux,
– ou le soir du concert selon les places disponibles

Renseignements : contact@sauvonsleglisedewimereux.fr – 06 85 52 59 77

L’OEUVRE :

Impossible d’aborder une œuvre pareille sans prendre en compte sa charge religieuse et spirituelle, puisqu’il s’agit à l’origine d’une série de sept petits trios pour orchestre à cordes mis en chapelet, chacun faisant écho à des méditations cultuelles sur chacune des dernières paroles du Christ en croix.

Cette œuvre est le résultat d’une commande reçue en 1786 par le compositeur pour l’église Santa Cueva de Cadix, pour l’office du Vendredi saint ; il s’agissait d’une musique purement orchestrale (Catalogue Hoboken XX-01) destinée à illustrer les Sept Paroles du Christ pendant la liturgie. Le prêtre lisait les extraits de l’évangile de la Passion contenant chacune des sept paroles du Christ en Croix, suivie par un accompagnement musical.

Dès l’année suivante, donc en 1787, Haydn en a écrit une version pour quatuor à cordes, autonome de la prédication, où chaque trio – ou mouvement – devenait en soi-même un commentaire exégétique à part entière de la parole concernée. Cette version pour quatuor à cordes fut rattachée à l’ensemble des quatuors de Haydn, avec le n° de catalogue Hob III 50-56 et le n° d’opus 51. L’œuvre comporte une introduction, suivi de sept mouvements (chacun correspondant à une parole du Christ en Croix) et s’achève par un finale (Terremoto), évocation du tremblement de terre qui suivit la mort du Christ.

« La merveilleuse Lumière qui émane de chacune de ces pages est restée intacte, grâce au génie créatif, à la richesse intérieure et à la capacité de symbolisme poético-musical de Joseph Haydn » (Jordi Saval).

Les neuf mouvements ainsi formés portent chacun en épigraphe l’une des paroles du Christ (initialement en latin). Découpe de l’œuvre :
– 1 – Introduction.
– 2 – Père, pardonne-leur
– 3 – En vérité, je te le dis
– 4 – Femme, voici ton fils
– 5 – Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?
– 6 – Jésus dit : j’ai soif !
– 7 – Tout est accompli
– 8 – Père, entre tes mains je remets mon esprit
– 9 – Tremblement de terre

L’œuvre est créée en 1787 à Vienne en Autriche.

Une réduction pour piano en a été faite avec l’approbation de Joseph Haydn (Catalogue Hoboken XX-03), enfin elle fut reprise par le compositeur sous forme d’oratorio (pour quatre voix solistes, chœur mixte et orchestre) en 1795-1796 (Catalogue Hoboken XX-04).

La version pour quatuor à cordes proposée pour ce concert par le Quatuor Grupalli est la plus fréquemment exécutée de nos jours.

Une réduction pour piano en est faite cette même année, non par le compositeur, mais approuvée par lui. En 1792, le chanoine Joseph Friberth en fera une version chantée sur un texte en allemand …

LE QUATUOR GRUPALLI

Le quatuor Grupalli est créé en 2011, il comprend des musiciens professionnels (interprètes et professeurs) originaires de Boulogne-sur-Mer et de la région Lilloise. Ils se sont rencontrés au sein de l’orchestre boulonnais Opal Sinfonietta auquel ils participent très régulièrement. Le nom du quatuor a été choisi en hommage à Juan Carlos Grupalli, argentin, fondateur de cet orchestre, compositeur et ancien conservateur de la Casa San Martin.

Le quatuor Grupalli est un ensemble talentueux et expérimenté qui se produit dans la région depuis plusieurs années (Berck-Plage, Beaurainville, Henin Beaumont, Boulogne/Mer, Hesdin l’Abbé, Lille, Neuville-sous-Montreuil, Pernes-les-Boulogne, Paris (Palais Brongniart, Chatelet), St Quentin, Wimereux…).

Son répertoire est tourné vers la musique classique, baroque et romantique (Corelli, Vivaldi, Bach, Haendel, Mozart, Haydn, Beethoven, Schubert, Schumann, Brahms, Dvorak…) et la musique sud-américaine (tango, milonga, ..)

Frédéric Bara, 1er violon,

Audomarois, violoniste, altiste et compositeur, il obtient ses médailles d’or à l’ENMD de St Omer, aux Conservatoires Nationaux de Région (C. N. R.) de Lille et Versailles. Il professe le violon à Faches-Thumesnil, Lhomme. Il joue dans plusieurs orchestres régionaux : orchestre de Douai, orchestre des jeunes du NPDC … Son opéra-comique « Annie Millionnaire d’un soir » fut créé à Boulogne/mer en 2010.

Rémi Leysen, 2nd violon

Violoniste, altiste, pianiste et chef d’orchestre, se forme aux Conservatoires de Tourcoing et Douai où il reçoit les premiers prix. Habitant dans l’agglomération lilloise, il enseigne au CRR de Lille. Il joue dans plusieurs ensembles régionaux : Musiciens du Nord, Orchestre Arcangelo …

Anissa Amrouche, alto

Après de brillantes études au Conservatoire de Lille où elle obtient un Prix de perfectionnement, Anissa Amrouche complète sa formation au Conservatoire Royal de Musique de Liège. Lauréate par Fondation Laurent-Vibert pour ses qualités de chambriste, elle est primée par l’Association des Concerts Permanents de Liège. Elle participe à des festivals tels que « Ars Musica » (Belgique), « Chambre à part » (Lille), « Ptuj Music Festival » (Slovénie), « Midi Flagey » (Bruxelles), « Festival Musiques en nos villages » (Poitiers), « Festival international de musique de chambre de Campagne di Roma » (Italie), « Soirées Musicales Gardoises » (Gard). Anissa Amrouche est invitée à jouer au sein de différents ensembles et orchestres (Orchestre National de Lille, mais aussi l’Orchestre de Picardie, l’Orchestre Philharmonique de Liège, l’Orchestre de Douai…) sous la direction de chefs d’orchestre tels que Eliahu Inbal, Michal Nesterowicz, Eivind Jensen, Christian Zacharias, Jan Willem de Vriend, Pascal Rophé, Jean-Claude Casadesus, Arie Van Beck, Jean-Sébastien Béreau, Guy Van Waas…

Jehan Saison, violoncelle

Boulonnais, il étudie le violoncelle à L’ENMD de Boulogne-sur-Mer. Médaille d’Or aux C. N. R. de Lille et de Boulogne-Billancourt, Médaille d’Or à l’unanimité au concours de la ville de Paris, il joue dans l’orchestre du Conservatoire de Paris, dans l’Orchestre National de Lille, comme violoncelliste suppléant, et à l’Ensemble Orchestral de la Côte d’Opale. Il est soliste à Opal Sinfonietta, s’est produit en Argentine, en Allemagne. Il est professeur de violoncelle. En 2014, à Boulogne-sur-Mer, il crée le concerto pour violoncelle de Juan Carlos Grupalli.

Marc SCHNEIDER, chanteur lyrique, récitant,

Il apprend le violoncelle à Boulogne-sur-Mer puis le chant, la composition et la direction.Élève d’Isabelle Debaere et de Mme Matsuda, il entre au C. N. R. d‘Amiens, dans la classe de J. P. Courtis, y obtient son DFEM. Marc a intégré le Choeur National Chante joie ; il est également chef de choeur. Il crée le rôle de Roméro dans « Annie Millionnaire d’un soir », joue Pertuisan dans « l’Omelette à la Follembuche », Croûte au pot dans « Mesdames de la Halle », Mme Vertuchou dans « Deux Vielles Gardes » et Piangi dans « Le fantôme de l’opéra ».

 

L’église du Christ Ressuscité

Construite en 1974 à Wimereux, dans le quartier du Baston, la petite église du Christ-Ressuscité ouvre ses portes pour ce moment culturel, afin de venir au secours de sa grande sœur, en soutenant une action qui vise à promouvoir la restauration de cette dernières, l’église de l’Immaculée Conception.

Attardons nous un peu sur l’église du Christ-Ressuscité : de style inspiré du mouvement Bauhaus,  quasiment monolithique en parallélépipède rectangle, elle est faite de panneaux de béton dans lesquels sont incrustés des claustra colorés qui laissent rentrer la lumière du soleil ; sa magnifique verrière abstraite (de François Chapuis) provient du couvent des Soeurs de Sainte Agnès d’Arras, et son « clocher », qui a la particularité d’être à l’écart de l’église, est construit sur un blockhaus de la seconde Guerre mondial ; il précède une immense croix de bois brut qui se dresse vers le ciel depuis le sommet de ce dernier. A l’intérieur de l’église, on découvre plusieurs oeuvres de Nicole Hémard

 

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