MENUMENU
- Accueil
- SE SOUVENIR
- Préambule
- Histoire
- Œuvres en héritage
- Artistes & Architectes
- Archives
Les tuyaux de Montre
- VIVRE
- TRANSMETTRE
- Membres
- Boutique
- Liens utiles
- ?
Lundi 2 août 20 h, Eglise du Christ Ressuscité, 9 rue du Château – Wimereux
Dans le cadre des Rencontre du lundi du Christ Ressuscité
Conférence/débat : « les déplacements du croire », par le Père Hugues Derycke
Participation libre au profit de la restauration de l’église de l’immaculée Conception
PASS SANITAIRE obligatoire
https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus/pass-sanitaire
Pour permettre la tenue d’un cahier de suivi (non obligatoire) dans le cadre de la pandémie, il est proposer de s’inscrire préalablement en ligne (en cliquant sur le bouton PARTICIPER), ou par mail ou encore par téléphone (06 85 52 59 77).
Le Père Hugues Derycke est prêtre de la Mission de France, travaille à l’ESSEC (Cergy-Pontoise). Il est prêtre-modérateur de la Paroisse Saint-Jean-du-Wimereux, administrateur Notre Dame des Flots, ex-vice-recteur de l’Institut catholique de Toulouse et ancien professeur à la Faculté de théologie.
Dans la suite de sa conférence donnée l’année dernière dont le sujet traitait de la loi de séparation des églises et de l’État, et donc de la laïcité, le père Hugues Derycke propose un nouveau rendez-vous, une conférence débat sur le thème des déplacements du « croire ». Que ce soit dans l’ordre de la foi chrétienne ou dans l’engagement, l’acte de croire se trouve déplacé. En qui et en quoi croit-on sur les réseaux sociaux, dans les informations, ou dans les multiples théories du complot.
Plusieurs ouvrages récents traitent de ces déplacements dans la société française ou dans l’église. Le Père Hugues Derycke en propose une reprise, notamment : « le 21ème siècle du Christianisme » sous la direction de Dominique Reynié Cerf 2021 et « Nous ne savons plus croire » de Camille Riquier, Desclée de Brouwer, 2020.
Nous ne savons plus croire – de Camille Riquier : présentation
Camille Riquier est vice-recteur à la recherche de l’Institut catholique de Paris et professeur à la Faculté de philosophie. Lauréat de l’Académie française pour Archéologie de Bergson (PUF, 2009), il est l’auteur de Philosophie de Péguy ou les mémoires d’un imbécile (PUF, 2017). Il est également membre de la revue Philosophie et de la revue Esprit.
« Quoi que nous nous efforcions de penser, nous continuons d’appartenir à notre siècle par les croyances les plus communes et, quand cela a lieu, par le fait tout aussi commun de ne plus croire – ou de ne pas donner notre confiance au monde. Nos pères se sont tant méfiés, ou ils ont été à ce point cyniques, que cette foi, entendue dans son sens large, semble nous être aujourd’hui interdite. À nous qui avons hérité de cette perte sans l’avoir consommée, ne restent que les débris d’une tradition devenue muette. »
« Or la foi est vitale, et pas seulement la croyance religieuse. Mais dans une époque désorientée, nous ne pourrons peut-être sauver que le désir de croire : rien ne nous dit que nous retrouverons la croyance. Le paradoxe veut que cette impuissance annonce un temps de dangereuse crédulité. Il nous faut donc tout réapprendre. C’est à cette tâche que la philosophie doit s’atteler en prenant le contrepied de son éternelle tendance : en se mettant en quête de croire aussi résolument qu’elle avait cherché à savoir. La traversée du nihilisme est à ce prix. »
Croire en ce qu’on sait
« Le concept de croyance a toujours été délaissé, à force d’étudier la philosophie, les systèmes philosophiques, de passer de l’un à l’autre, j’ai regretté parfois que les maîtres qui me les enseignaient ne croyaient pas vraiment à ce qu’ils disaient… à mesure que j’avançais, je me suis dit que la croyance était un problème pour la philosophie, il y avait un mot parfait de Deleuze : il faut remplacer le modèle du savoir par celui de la croyance. Cette quête de savoir qui a été celle de la philosophie depuis Platon a pris fin, d’une certaine manière… Nous savons beaucoup de choses, peut-être trop, en revanche ce qui fait défaut aujourd’hui, c’est la croyance, ne serait-ce que croire en ce qu’on sait. » – Camille Riquier / France Culture (28/8/2020)
Qu’est ce que la philosophie ?
« C’est la dernière question que l’on se pose. C’est ce que dit Deleuze dans son dernier ouvrage en 1991 : “moi qui ai passé mon temps à faire de la philosophie, qu’est-ce que c’est ?”. Je ne suis peut-être pas encore assez mûr et âgé pour pouvoir y répondre, néanmoins, c’est une manière de se faire une certaine idée de la liberté, de la cité, de la société, de la religion… et je n’ai pas l’impression que ce soit l’apanage de quelques-uns ». – Camille Riquier / France Culture (28/8/2020)
Construite en 1974 à Wimereux, dans le quartier du Baston, la petite église du Christ-Ressuscité ouvre ses portes pour ce moment culturel, afin de venir au secours de sa grande sœur, en soutenant une action qui vise à promouvoir la restauration de cette dernières, l’église de l’Immaculée Conception.
Attardons nous un peu sur l’église du Christ-Ressuscité : de style inspiré du mouvement Bauhaus, quasiment monolithique en parallélépipède rectangle, elle est faite de panneaux de béton dans lesquels sont incrustés des claustra colorés qui laissent rentrer la lumière du soleil ; sa magnifique verrière abstraite (de François Chapuis) provient du couvent des Soeurs de Sainte Agnès d’Arras, et son « clocher », qui a la particularité d’être à l’écart de l’église, est construit sur un blockhaus de la seconde Guerre mondial ; il précède une immense croix de bois brut qui se dresse vers le ciel depuis le sommet de ce dernier. A l’intérieur de l’église, on découvre plusieurs oeuvres de Nicole Hémard…
Bien entendu, cet événemet se déroulera dans le plus grand respect des normes sanitaires du moment dans le cadre de la pandémie de COVID-19.