Récital d’Orgue de Marc Sacrispeyre – SAISON ORGUE A WIMEREUX 2018

18:00

28 juillet 2018

Récital Orgue Marc Sacrispeyre - Samedi 28 juillet 2018 - 18h - Eglise de l'Immaculée Conception de Wimereux - Orgue Speechly & Ingram (1870) (classé "Monument Historique") - Concert donné en partenariat avec l'Association des Amis de l'Orgue de Wimereux (dans le cadre de "Les Orgues chantent en Pas-de-Calais")
Samedi 28 juillet : Marc Sacrispeyre, orgue
(Titulaire des orgues de Senlis)
SAISON ORGUE A WIMEREUX 2018

18h
Eglise de l’Immaculée Conception de Wimereux

(Entrée Libre avec participation pour la restauration de l’église souhaitée)

Orgue Speechly & Ingram (1870)
(classées « Monuments Historiques »)

Concert donné en partenariat avec l’Association de l’Orgue de Wimereux

Cliquer ici pour voir l’annonce du 1er concert d’orgue de la saison (7 juillet) par Sergio Orabona

Cliquer ici pour voir l’annonce du 3e concert d’orgue de la saison (11 août) par Benoît Lebeau

 

Après avoir initié l’étude du violon, Marc Sacrispeyre découvre l’orgue alors qu’il chante à la Maîtrise de Saint-Charles d’Athis-Mons. Dès lors il se consacre avec passion à cet instrument. Il est successivement l’élève d’Hervé Lefèvre, de Jean-Paul Imbert, de Marie-Louise Langlais et de Sylvie Mallet (Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris)

A la Schola Cantorum de Paris, il est lauréat du Prix supérieur en 2008, du Prix de virtuosité en 2009 et du Prix de concert en 2010. Il obtient également le Diplôme d’enseignement et de pédagogie en 2010.

Elève de Françoise Levechin pour l’improvisation, l’harmonie et le contrepoint, il remporte en avril 2009 le prix d’improvisation au premier concours international Joseph Merklin de Paris (Prix Michelle Leclerc et Prix Henri Hervé décernés à l’unanimité du jury).

Parallèlement Marc Sacrispeyre suit les cours de Denis Rouger à la Sorbonne pour la direction de chœur.

Titulaire d’une Maîtrise en 2008 et d’un DEA en 2010 en musicologie, toujours à l’Université Paris IV – Sorbonne, il remet en lumière, par ses recherches, Charles ANNEESSENS, un facteur d’orgues du XIXe siècle. Son expertise dans le domaine de la facture, permet à Marc SACRISPEYRE de contribuer aux projets de constructions et restaurations du grand orgue de l’église Saint-Joseph à Clermont-Ferrand, de celui de la chapelle Saint-Thomas d’Angers, et de celui de l’orgue de Crosne.

Depuis 2012, il dirige l’entreprise « Plein Orgue MS » à Paris, qui crée des orgues numériques. Il développe le concept d’orgues virtuelles qui utilise la voix et les couleurs d’orgues authentiques qui ont été enregistrées.

Outre ses activités d’organiste concertiste, il se produit régulièrement avec Chœur et orchestre et s’intéresse à l’interprétation de la modalité et du chant grégorien dans un cadre musical contemporain, (méthodes de Dom Gajard et des moines bénédictins de Solesmes.)

Marc SACRISPEYRE est professeur d’orgue à Chantilly depuis 2013 et enseignant à l’Université catholique de l’Ouest 2013. Il est l’auteur de pièces pour orgue, orgue et soprano, orgue et chœur, chœur a capella.

Il est depuis 2016, à 29 ans, organiste titulaire des grandes orgues de la Cathédrale Notre-Dame de Senlis.

Être titulaire des orgues de la cathédrale de Senlis est pour lui à la fois un honneur et un défi. Un honneur car ces orgues comptent parmi les plus belles de France. Construites en 1750 pour l’abbaye Saint-Vincent, transférées à la cathédrale en 1803, complètement reconstruites à la fin du XIXème siècle par le célèbre facteur lyonnais Merklin, elles furent réparées et agrandies à plusieurs reprises au cours du XXème siècle. Elles comptent à présent quatre claviers, un pédalier, soixante jeux de sonorités et près de quatre mille tuyaux dont d’impressionnantes chamades, ces tuyaux à l’horizontale qui rendent un son particulièrement éclatant.

Mais c’est aussi un défi car l’instrument est aujourd’hui en piteux état. Les contacts électriques qui transmettent le signal des touches aux tuyaux ne sont plus tous opérants. Les peaux des soufflets, craquées ici et là, laissent échapper l’air. Certains mécanismes ne fonctionnent plus, certaines notes ont disparu.

Alors en plus de jouer lors des principaux concerts, messes et célébrations en la cathédrale, Marc Sacrispeyre est aussi la cheville ouvrière d’un ambitieux projet de restauration de l’instrument, porté depuis 2008 par l’association des Amis des Orgues de Senlis.

Comme toujours lorsqu’il s’agit de restaurer un patrimoine ancien, les avis divergent : certains pensent qu’une restauration doit se faire à l’identique, d’autres estiment qu’elle doit être l’occasion de mettre les technologies contemporaines au service de ce que l’histoire nous a légué.

Marc Sacrispeyre est résolument du côté des modernes. Restaurer « à l’identique » aurait d’ailleurs peu de sens, s’agissant d’un instrument qui a tant évolué au cours de son histoire. Ainsi les transmissions, mécaniques à l’origine, sont devenus électriques au XXème siècle ; la restauration qui s’annonce offre la possibilité de les faire passer à l’ère numérique, avec la promesse d’un répertoire de sonorités qui pourrait alors être infiniment enrichi.

Ce n’est pas pour la prouesse technique qu’il vaut la peine d’étendre ainsi le potentiel de l’instrument, c’est parce que l’orgue, contrairement à l’image figée qu’en ont ceux qui le connaissent mal, est avant tout un instrument de liberté. Un organiste improvise sans arrêt car, quand il accompagne la liturgie, selon le style du célébrant, selon l’affluence à telle ou telle messe, les partitions écrites sont toujours trop courtes ou trop longues. Alors il faut improviser, occuper juste le temps disponible, ni plus ni moins, par une musique qui fait sens, qui n’est pas là pour capter l’attention mais pour accompagner la prière. Et ce sera d’autant plus réussi que l’orgue offrira davantage de possibilités sonores.

La musique d’orgue ne se limite cependant pas à la musique liturgique. On l’y réduit souvent, par méconnaissance, pour la simple raison que les orgues sont des instruments coûteux à bâtir et à entretenir, ont de ce fait disparu de la plupart des salles de concert et ne demeurent que dans les églises. Mais il y a tout un répertoire d’orgue qui va bien au-delà de la musique sacrée, et que Marc Sacrispeyre aime aussi à jouer comme concertiste. « Dans la liturgie, la musique parle à l’âme pour toucher le cœur ; dans un concert, la musique parle au cœur pour toucher l’âme. »

Pratiquant l’orgue depuis l’âge de dix ans, Marc Sacrispeyre en connaît toutes les facettes et multiplie les voies et moyens de transmettre sa passion. Il enseigne cet instrument, à Senlis et à Chantilly, à des élèves âgés de 7 à 82 ans. Il est aussi professeur de musicologie à l’université d’Angers. Et puis il s’est fait entrepreneur, a repris la direction de la société Plein Orgue MS et travaille ainsi, avec une équipe d’ingénieurs, à concevoir, installer et harmoniser des orgues numériques ou virtuels, élargissant l’accès à un instrument jusqu’alors réservé à des lieux et des budgets hors normes.

C’est l’orgue qui a attiré Marc Sacrispeyre à Senlis. C’est à travers lui qu’il aimerait contribuer au rayonnement de la ville : faire des grandes orgues de la cathédrale, à la faveur de leur restauration, un instrument si performant que les compositeurs contemporains, d’où qu’ils soient en France ou dans le monde, viendraient ici créer leurs œuvres car c’est ici qu’ils trouveraient l’instrument capable de donner vie au son qu’ils imaginent.

C’est l’orgue encore qui anime un autre rêve, plus personnel : avoir un jour la chance de jouer en duo dans la cathédrale avec son épouse, organiste amateur, en écho entre les grandes orgues et l’orgue de chœur.

Cliquer ICI pour avoir plus d’info sur l’orgue Speechly & Ingram (1870) de Wimereux

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