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Album-photos Journées Européennes du Patrimoine 2017 :
1ère partie : exposition de photos, statues, objets et vêtements liturgiques
à l’Immaculée-Conception de Wimereux les 16 et 17 septembre 2017

Voici un petit aperçu de ce l’ont pouvait voir et admirer durant les journées du patrimoine à l’église d’Immaculée Conception de Wimereux durant le week-end des journées du patrimoine : Arnaud Destombes, secrétaire-documentaliste et historien de l’association, a proposé tout un parcours dans l’église avec documents et photos relatant l’histoire de l’église, son évolution. Ce parcours historique s’accompagnait d’expositions de statues, objets et vêtements liturgiques de l’époque pour nous permettre de nous imprégner de l’ambiance d’autrefois…

Cliquer sur les images pour les visualiser dans leur définition optimum.

Catalogue raisonné de œuvres de Nicole Hémard

(classement chronologique)

Travaux personnels

1957

SOLESMES :

  • Saint Jacques (chêne)
  • Christ en cèdre (75 cm)

1958

WIMEREUX :

  • Baiser de Paix (ou Osculatoire), en ivoire massif, cintré (objet liturgique utilisé à l’église de l’Immaculée Conception de Wimereux, à l’époque du R.P. Delpierre)

Travaux réalisés sur commande :

1957

WIMEREUX (62) : Eglise de l’Immaculée Conception

  • Couvercle des fonts baptismaux (bronze) et son « ichtus » (poisson) (servant de poignée)
  • Blason de l’église de l’Immaculée Conception encadré de 2 anges (sur le linteau de l’entrée)

1964

ARGENTAN (61) : Abbaye Notre-Dame

  • Crosse abbatiale en ivoire et ébène

BOULOGNE SUR MER (62) : Institut rue Saint-Jean

  • Tabernacle (Chêne)

OUTREAU (62) : Eglise Saint Wandrille

  • Christ en buis (70 cm)

BOULOGNE SUR MER (62) : Cathédrale

  • Christ en buis (40 cm)

1965

JURANÇON (64)

  • Christ en buis d’Australie (80 cm)

SAINT-LEONARD (62) : EHPAD Résidence Georges Honoré

  • Vierge assise en buis (50 cm)

FERQUES (62)

  • Les 4 couronnés (bas-relief en faïence)

AUDRESSELLES (62)

  • Christ en pierre (1,10 m)

BOULOGNE-SUR-MER (62) : Eglise Saint François de Sales

  • Disciples d’Emmaüs (bas-relief 60×50 cm)

1966

BONDY (93) : Eglise du Christ Ressuscité

  • Christ
  • Vierge à l’Enfant (1.30 m)
  • Crêche

1967

ARGENTAN (61) : Abbaye Notre-Dame (crypte)

  • Christ
  • Fers forgés
  • Reliquaire

BOULOGNE-SUR-MER (62) : Eglise Sainte Bernadette

  • La Cène (Chapiteau)

BOULOGNE-SUR-MER (62) : Cathédrale

  • Restauration de la Statue de Notre-Dame de Boulogne (bois, 2,20 m, 170 pièces) : traces d’éclats d’obus

1968

WIMEREUX (62) : Eglise de l’Immaculée Conception

  • Chapiteau du Tabernacle (90 kg) : Jean le Baptiste et les 4 évangélistes

MARQUISE (62) : Carrières du Boulonnais

  • Bas-relief (non figuratif, polychrome) 1,20 m x 1,20 m

ARRAS (62) : Eglise Saint-Catherine (Sœurs de Agnès)

  • Chapiteau : les Evangélistes

CALAIS (62) : Etablissement des Petites Sœurs des Pauvres

  • Christ 70 cm

ECHINGHEM (62) : Eglise Saint-Martin

  • Christ 1 m

SAINT-MARTIN-BOULOGNE (62) : Institut Technique Saint Joseph

  • Le Seigneur et Saint Thomas : bas-relief

1969

LANGRES (52) : Eglise Notre-Dame de Nazareth du quartier des Ouches

  • Christ en Gloire
  • Crêche

LILLE (59) : Séminaire académique

  • Christ ressuscité
  • Chapiteau et tabernacle

BONNINGUES-LÈS-CALAIS (62) : Eglise Saint-Pierre

  • Chemin de Croix

BOULOGNE-SUR-MER (62) : Chapelle du Bonsecours

  • Bas relief « Le Bon Samaritain »
  • Christ Ressuscité
  • Anges
  • Crêche

1970

DUNKERQUE (59) : Chapelle des Pères Rédemptoristes

  • La Pèche miraculeuse : bas-relief 60×60 cm

WIMEREUX (62) : Eglise de l’Immaculée Conception

  • Christ Ressuscité

PONT D’ARDRES (62) : Eglise Sainte-Thérèse

  • Chemin de Croix

CALAIS (62) : Sœurs de la Miséricorde :

  • Christ (70 cm)

1971

PIHEN-LÈS-GUINES (62) : Eglise Notre-Dame de l’Annonciation

  • Autel : 4 panneaux sculptés
  • Tabernâcle

CALAIS (62) : Eglise provisoire « Notre-Dame » pendant les travaux

  • Christ (2,10 m)

1972

COURSET (62) : Foyer de Charité

  • Chapiteau sur colonne et tabernacle

LONGFOSSÉ (62) (près de Desvres) : Eglise Saint-Pierre

  • Christ Ressuscité

CALAIS (62) : Eglise Saint-Pierre

  • Crêche (grandeur nature)

1973

SCHMALLENGERG (RFA) (ville jumelée avec Wimereux)

  • Armes de la ville (en pierre, 60×70 cm)

LE PORTEL (62)

  • Christ en gloire (2,10 m)

1974

BOULOGNE-SUR-MER (62) : Calvaire des Marins

  • Notre-Dame de Boulogne sur sa barque (1,50) (seule persiste la sculpture de la barque, la statue de N-D ayant disparu dans un glissement de terrain)

LE PORTEL (62) : Relais Sainte-Anne :

  • Christ ressuscité (80 cm)
  • Sainte Anne (80 cm) (transféré à l’église Sainte-Thérèse du Portel)

1975

NEUFCHÂTEL (62)

  • Chemin de Croix (55 x 50 cm)

BOURTHES (62) :

  • Christ restauré (feuille d’or fin)

1976

SAINT-NICOLAS-LES-ARRAS (62) : Congrégation des Sœurs Hospitalières de Sainte-Agnès

  • Autel
  • Tabernacle

AUTINGUES (62) : Eglise Saint-Martin

  • Christ Ressuscité

CAUDRY (59) :

  • Notre-Dame de la Route, en buis (80 cm)

1977

WIMEREUX : Eglise du Christ Ressuscité

  • Chemin de Croix
  • Christ ressuscité
  • Statue de la Vierge (avec don d’un paroissien) (visage et mains en ivoire)
  • modèle de chandeliers dessiné par Nicole Hémard

1978

BANGUI (Centrafrique) : Cathédrale

  • Chemin de Croix (55×55 cm)

MAILLÈRES (40) : Chapelle

  • Statue de Notre-Dame (80 cm)
  • Statue de Saint-Joseph (80 cm)

1979

ECAULT (SAINT-ETIENNE AU MONT) (62) : Eglise

  • Christ Ressuscité

BOULOGNE-SUR-MER (62) : Chapelle de l’Hôpital Duchesne :

  • Christ
  • Notre-Dame de l’Espérance

1980

HAYNECOURT (59)

  • Calvaire du cimetière (1,50 m)

DOL-DE-BRETAGNE (35) : Etablissement des Sœurs Franciscaines

  • Saint François aux stigmates

BOULOGNE-SUR-MER (62) : Foyer Sainte-Anne des Dominicaines

  • Chapiteau avec les bergers et les mages
  • Christ

CAFFIERS (62) : Maison de retraite

  • Saint François

1981

FLOING (08)

  • Chemin de Croix (50×55 cm)

FRESSAN (59) : Municipalité

  • Calvaire (1,65)

1982

PARIS (75) : Eglise Saint-Thomas d’Aquin

  • Christ (80 cm)

MUGRON (40) : Abbay de Maylis

  • Pieta

FREVENT (62) : Eglise

  • Christ ressuscité (1,40 m)
  • Notre-Dame (1,40m)

PLANQUES (62)

  • Calvaire (1,20 m)

1983

ACHICOURT (62) : Eglise Saint-Christophe :

  • Bas-relief « Saint Christophe » (2,10m)

BLOIS (41)

  • Sainte Catherine

LE PORTEL (62) :

  • Remplacement de la tête du Christ du monument de Notre-Dame de Boulogne, sur la digue

DURY (62) : Municipalité

  • Calvaire (1,40 m)

CONDETTE (62)

  • Chemin de croix (50 x  50 cm)

1984

SAINT-LAURENT-BLANGY (62) : Abbaye Sainte Berthe :

  • Calvaire en pierre (1,35 m)

MONTREUIL-SUR-MER (62) : Abbatiale Saint Saulve :

  • Chapiteau pour Notre-Dame de Grâces

HESDIN (62)

  • Saint Joseph (1,50 m)
  • Benoît Labre (1,50 m)

CALAIS (62) : Eglise Sainte-Germaine

  • Bas-relief (1,50m x 1,50m)

1985

DAX (40) : Centre Jean-Paul II

  • Aménagement du Christ et de la Vierge (1,20 m)

LONGUENESSE (62) : Ermitage Benoît Labre : Oratoire

  • Christ et Vierge à l’Enfant (90 cm)

AUDINGHEN (62) : Municipalité

  • Restauration des statues du XII°s

ARRAS (62) :

  • Trinité de Roublev, bas-relief (60 x 60 cm)

1986

SAINT-SEVER (40) : Carmel

  • Sainte Agnès (70 cm)

BENESSE : Eglise

  • Statue de Notre-Dame (120 cm)

ACHICOURT (62)

  • Chemin de Croix (50×55 cm)

WISQUES (62) : Abbaye Saint-Paul

  • Christ ressuscité (1,20m) (au réfectoire)
  • Vierge (1,40m) dans l’église abbatiale

MARCQ-EN-BAROEUL (59) : Eglise du Sacré-Coeur :

  • Christ ressuscité (80 cm)

1987

HEURINGHEM (62) : Chapelle

  • Saint Laurent

MARCQ-EN-BAROEUL (59)

  • Vierge de l’Assomption (80 cm)

MERICOURT (62)

  • Résurrection (1,50 m)

QUIESTEDE (62)

  • La Cène : chapiteau et tabernacle

1988

LEULINGHEM (62)

  • Vierge à l’Enfant (1,50 m)

ARRAS (62) : pour l’Abbé Rauwel

  • Statue de Saint Vaast, en buis (40 cm)

SENINGHEN (62)

  • Notre-Dame des Ardens

BOURGUES (18)

  • Notre-Dame de la Nef (1,40)

WISQUES (62)

  • Crosse abbatiale en ivoire (chap XV de l’Apocalypse)

SAINT-LEONARD (62)

  • Christ Ressuscité (1,50m)

MONT-DE-MARSAN (40)

  • Saint Jacques de Compostelle en bois polychrome (90 cm)

1989

ACHICOURT (62)

  • Sainte Thérèse (1,10m)

BERGUETTE (commune d’ISBERGUE) (62)

  • Vierge à l’Enfant (90 cm)

ALETTE (62)

  • Saint Benoît Joseph Labre (90 cm)

MARCQ-EN- BAROEUL  : Croisé-Laroche (59) : Couvent des Dominicaines

  • Tabernacle et Chapiteau

CRETEIL (94) : Aumônerie du Lycée

  • Saint Jacques de Compostelle

1990

DONAUESCHINGEN / VILINGEN (Allemagne, ancienne RFA) : Aumônerie militaire

  • Christ Ressuscité

CRETEIL (94)

  • Saint Jean (statue de 80 cm), pour Mgr Philippe Barbarin

GUÎNES (62) : « Village Saint-Joseph »

  • Chemin de Croix

AUXI-LE-CHÂTEAU (62)

  • Statue de la Vierge à l’Enfant

SAINT-JEAN-DU-VAR (83) : Institut Notre-Dame

  • 60 « Christs Ressuscités » de 30 cm (un par salle de classe)

COMPIEGNE (60) : Camp d’internement de transit de Royallieu

  • Christ Ressuscité (80 cm)

1991

BROCOURT (80)

  • Vierge au Sourire de Lisieux (1 m)

CAVRON-SAINT-MARTIN (62)

  • Saint Walloy (1m) (Saint Guénolé des Montreulllois)

NEUVIREUIL (62)

  • Restauration du Calvaire

SAINT MAXIMIN DU VAR (83)

  • Saint Benoît Joseph Labre

INXENT (62) : Oratoire de Subiaco

  • Autel
  • Bas-relief « Les Disciples d’Emmaüs »

COMPIEGNE (60) : Chapelle du Père Jacques

  • Christ aux liens (1m)
  • Tabernacle

1992

SAINT LAURENT-BLANGY (62)

  • Vierge en ivoire (70 cm)

SAINT-SEVER-SUR-ADOUR (40) : Collège Sainte-Agathe : Oratoire

  • Christ

BOUSBECQUE (59)

  • Christ ressuscité

SAINT-MAUR-DES-FOSSES (94)

  • Saint Léger (80 cm) pour Mgr Philippe Barbarin

1993

COMPIEGNE (60) : Royallieu

  • Mémorial de la déportation

SAINT-SEVER-SUR-ADOUR : Carmel :

  • Christ (1,30 m)

SAINT-MARTIN-BOULOGNE (62) : Chapelle des Dominicaines :

  • Restauration

SAINTE-CATHERINE-LES-ARRAS (62) :

  • Chemin de Résurrection

MAZINGARBE (62)

  • Christ Ressuscité (1,10m

1994

BOULOGNE-SUR-MER (62) : Ecole Saint-Patrick

  • Statue de Saiint-Patrick (1,30)

SAINTE-CATHERINE-LES-ARRAS (62) :

  • Chemin de résurrection (suite)

BOISSY-SAINT-LEGER (94)

  • Notre-Dame de la Plaine (1,30) : commande du Père Philippe Barbarin, futur archevêque de Lyon

VERMELLES (62)

  • Christ ressuscité (1,50)

1995

CHERBOURG (50) : Oratoire de l’Aumônerie de l’Arsenal

  • Notre-Dame des Flots (1,50m)

LISIEUX (14) : Couvent des Dominicaines :

  • Christ Ressuscité
  • Sainte Famille
  • Saint Dominique

SAINT-MARTIN BOULOGNE (62) : Clinique de la Côte d’Opale

  • Christ de l’Oratoire

BOULOGNE SUR MER (62) : Eglise Saint-Pierre

  • Bas relief de l’Agneau Pascal

WISSANT (62)

  • Bas relief des disciples d’Emmaüs

1996

ACHICOURT (62) : Eglise Saint-Christophe

  • Statue de Saint Christophe (1m)

BOULOGNE SUR MER : Eglise Saint-Pierre

  • Agneau pascal au livre aux sceaux (bas-relief sur l’autel)

1997

AVESNELLES :

  • Bas-relief des disciples d’Emmaüs (80 cm)

SAINT-ANDRE LES LILLE (59) :

  • Statue de Notre Dame du foyer (1,15 m)

PARIS (75) : Père Noiret

  • Statue de Saint Denis (80 cm)

1998

CAVRON-SAINT-MARTIN (62)

  • Statue de Saint Walloy (1,20 m)

1999

2000

2001

SAINT-OMER (62) : La Malassise

  • Christ ressuscité (80 cm)

2002

MONT-DE-MARSAN (40)

  • Saint-Joseph
  • Sainte Marie Aimée
  • Saint Diego
  • Saint Sever

2003

2004

GUÎNES (62) : Salésiennes Don Bosco :

  • Christ (1,20 m)

2005

BERCK (62)

  • Saint Jean Baptiste

2006

CREIL (94)

  • Sacré Coeur

CONDETTE (62)

  • Vitraux

GROFFLIERS (62)

  • Saint Martin

2007

CURGIES (59)

  • Christ
  • Sainte Rita

CALAIS (62) : Hôpital

  • Christ

2008

LAUSANNE (SUISSE) : pour l’Archiduc Rudolf d’Autriche, de Habsbourg-Lorraine

  • 4 Christs en gloire

2009

BERCK (62) : Chapelle votive

  • Saint Christophe

BRAY-DUNES (59)

  • Christ ressuscité (1,20 m)

 

 

Le « Christ Ressuscité » de Nicole Hémard & Le « Christ en Croix », provenant de l’église Sainte-Bernadette, du même sculpteur

Placé au-début des années 70 dans la chapelle de la Vierge, ce Christ en gloire est l’œuvre de Nicole Hémard, jeune artiste wimereusienne. Représenté dans un style proche de l’art Roman, ce Christ a été décliné en plusieurs versions. On en trouve, entre autres, un exemplaire dans l’église du Christ-Ressuscité (Wimereux), dans le réfectoire des pères à l’abbaye Saint-Paul de Wisques, et à l’église Saint Pierre/Saint Paul à Le Portel. L’artiste a voulu apporter sa « touche personnelle » en décentrant le Christ par rapport à la croix, afin de symboliser la résurrection. Cette représentation déroute parfois certaines personnes qui partent du principe que le Christ n’est pas ressuscité directement de la croix, mais est passé par le tombeau. Une chose est certaine, il ne laisse pas indifférent. Quelques mots de présentation et d’explication semblent utiles. Voici comment le Père Pierre Guilbert de la Paroisse Saint Thomas d’Aquin de Paris le décrit, après la réception d’un exemplaire de ce Christ ressuscité en 1982.

« Il s’agit bien d’un crucifix. La croix, de forme moderne, est là et s’impose aux regards. Elle n’a rien d’extraordinaire.

Ce qui n’est pas habituel, c’est le Christ, réalisé en céramique dorée. Il est sur la Croix, mais non cloué, comme on le représente habituellement. Il semble s’en échapper. Fixé sur le côté et légèrement au-dessus du centre de la croix, il attire l’attention sur le mystère même de la Rédemption.

Ce n’est pas un Christ souffrant, encore moins un Christ mort, mais un Christ ressuscité, un Christ glorifié.

Il rejoint la représentation traditionnelle des Crucifix les plus antiques, qui montraient non pas un Christ dans son supplice, nu et torturé, mais un Christ déjà glorifié, couronné de gloire et revêtu de la longue robe qui symbolise son sacrifice et son sacerdoce. La couronne qu’il porte n’est pas d’épines, mais une couronne royale évoquant le Règne de Dieu qu’il vient établir parmi les hommes. C’est ainsi que les anciens représentaient le Crucifix avant que ne s’impose peu à peu une vision réaliste et sensible, insistant sur la souffrance et la mort.

Cependant, bien qu’il soit un peu déplacé de la croix, il y reste attaché et ses bras largement ouverts en épousent encore la forme, tandis que les plaies des mains et des pieds sont bien visibles.

Le visage n’est pas un visage de souffrance, mais un visage de gloire, de paix, de sérénité, de sourire. Il souligne ainsi l’appel de Celui qui accueille chacun les bras grands ouverts.

C’est donc un Christ ressuscité qui est ainsi représenté, tel que la foi de Nicole Hémard s’est plue à le voir. Mais un Ressuscité qui est bien le même que celui qui est mort sur la Croix, qui s’y rattache encore symboliquement et nous appelle à ne jamais oublier que pour le chrétien, il n’y a pas d’autre chemin pour passer dans la vie, que celui de la Croix. Il suffit au disciple d’être comme son Maître. Qu’il lui ressemble en effet jusqu’au bout, jusqu’à la Croix, jusqu’à la Gloire. »

Pour avoir plus d’information sur Nicole Hémard, cliquer sur la vignette suivante :

Voici la photo de l’autre Christ Ressuscité de Nicole Hémard, à l’église du même nom à Wimereux, au Baston :

Rares sont les Christs placés en décallage sur une Croix. Parmi ces représentations en décallage, on remarquera cependant que le Pape François a célébré le 13 mai 2017 à Fatima la messe de canonisation des deux petits bergers qui avaient vu à cet endroit la Vierge Marie apparaître cent ans avant, le 13 mai 1917. Cependant le Christ en Croix « décallé » n’était pas un Christ en Gloire, il n’avait pas de couronne lors la messe de Fatima !

Un autre Christ de Nicole Hémard a récemment intégré l’église de l’Immaculée Conception en 2017 (Chapelle Saint-Josepth) à la suite de la fermeture de l’église Sainte-Bernadette de Boulogne où il était installé depuis son origine : il s’agit d’un Christ en Croix « traditionnel ». Le voici :

Statue de Saint Joseph

Statue en plâtre (auteur inconnu). A l’origine polychrome, la statue de Saint-Joseph avait été placée en 1911 dans la chapelle Notre-Dame sur l’ancien maître-autel après le transfert de ce dernier dans la dite chapelle, suite à la réalisation d’un nouvel autel pour le chœur. Devenu autel Saint-Joseph, il fut placé sous le vitrail actuel du Sacré-Cœur. Lors du réaménagement de l’église en 1957/1958, l’autel est retiré et la statue placée dans la niche de la chapelle gauche (à la place d’une ancienne statue qui elle représentait le sacré coeur de Jésus). Elle se trouve toujours là aujourd’hui.

On remarquera que l’actuelle chapelle Saint-Joseph était appelée, avant ce changement de statue, « Chapelle du Sacré-Cœur de Jésus » : le plafond de celle-ci représente la Passion du Christ avec le thème pictural de la Passiflore (fleur de la passion). Le plafond est peint dans deux tons rouges, agrémenté de Passiflore, fleur dans laquelle les Jésuites voulaient retrouver les symboles de la Passion : la couronne d’épines, les 3 clous, le fouet, le marteau et les 5 plaies. Le décor de la voûte était alors en accord avec le thème du Sacré Coeur de Jésus qui a donné sa vie sur la Croix, par un cœur débordant d’Amour, mais tellement meurtri par sa Passion, pour sauver, par grâce, l’humanité…

Statue et autel de Sainte Thérèse

Statue en plâtre du sculpteur et marbrier Wimereusien Jules Bouldoduc. Ce sculpteur est également l’auteur de l’autel Sainte-Thérèse (1932) du Monument aux morts de la paroisse et de celui de la commune. La statue sera bénie le 5 avril 1925. Bien que de couleur blanche, un liseré doré est encore en partie visible en bas du vêtement.

Le nom complet de la Sainte était Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face. En effet, elle avait une dévotion toute particulière pour la Sainte Face du Christ après sa Passion, visible sur le Saint Suaire de Turin, et sa soeur Célestine créa un portrait de la Sainte Face d’après des photographies de l’époque du Suaire.

Le Christ-Roi

Statue en plâtre (auteur inconnu) (style des années 30 ?), restée dissimulée dans un placard pendant plus de 60 ans et retrouvée il y a quelques années. On peut supposer que ce rangement à l’abri des regards, lui a permis, tout comme celles de Constant Laurent, de ne pas disparaître comme la plupart des autres statues lors du réaménagement intérieur de l’église en 1957/1958. La fête du Christ-Roi avait été instituée par le Pape Pie XI en 1925. Le drapé de la statue laisse à penser qu’elle doit dater des années 25/30. La main droite tenait un sceptre, aujourd’hui disparu. De l’autre, le Christ béni le monde. La statue a été rénovée en 2015 par Madame Thérèse Bourgain, paroissienne.

Cette statue du Christ-Roi reprend les même caractéristiques que la statuaire le concernant de la même époque, comme en témoigne cette image des années 30 (d’origine inconnue) :

Les anges de Constant Laurent

Statues en plâtre polychrome, signées du sculpteur boulonnais Constant Laurent (3e quart du 19e siècle).

Ces statues sont restées dissimulées dans un placard oublié pendant plus de 60 ans et ont été retrouvées il y a quelques années. On peut supposer que ce rangement à l’abri des regards, leur a permis de ne pas disparaître comme la plupart des autres statues, lors du réaménagement intérieur de l’église en 1957/1958 dans l’esprit pré-concilaire, répondant à une volonté artistique qui visait un style sobre épuré sans statues.

Constant Laurent, également auteur du premier Maître-autel de l’église, a beaucoup œuvré dans la région et plus particulièrement à la Basilique Notre-Dame de Boulogne, pour laquelle il a réalisé vers 1870 le monument dédié à la Dormition de la Vierge situé dans la crypte. Il est aussi l’auteur en 1862 des 16 statues de la base du premier tambour du dôme (Le Christ, La Vierge, Saint Luc, Saint Paul et les Apôtres) et de celles des 16 théologiens et docteurs de la Loi au sommet des bras du transept et de la croisée.

Les photos ci-dessous vous montrent les statues soit dans le lieu et l’état tel qu’elles ont été retrouvées soixante ans après leur long sommeil, soit après nettoyage lors de leurs expositions au public épisodiques uniquement lors des journées du patrimoine.

Statue de Saint Pierre

En plâtre peint imitation bronze la statue, offerte en 1941 par un paroissien – M. Carpentier – est une réplique en réduction de celle de la Basilique Saint-Pierre de Rome. Les clefs rappellent que le Christ a confié à son disciple celles du Royaume des Cieux, en ces termes :

« Et moi, je te dis que tu es Pierre et que, sur cette pierre, je bâtirai mon Église et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elles. Je te donnerai les clés du royaume des cieux : ce que tu lieras sur terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur terre sera délié dans les cieux. » [Matthieu, 16, 18-19].

La statue a été bénie par l’abbé Mourmier le 29 juin, jour de la Fête de Saint Pierre – Saint Paul.

Vierge à l’Enfant & chapelle Notre-Dame de l’Univers

La statue de la Vierge à l’Enfant est une œuvre de Claude Gruer, sculpteur qui avait son atelier à l’Abbaye de Solesmes dans la Sarthe. Réalisée en pierre réfractaire polychrome, elle a été commandée par le Révérend Père Delpierre pour la chapelle Notre-Dame de l’Univers. Statue et chapelle seront bénies le 19 décembre 1954 par Mgr Perrin, Evêque d’Arras, Boulogne et Saint-Omer. Vandalisée dans les années 2000, la statue est aujourd’hui protégée par un grillage.

Pour avoir plus d’information sur Claude Gruer, cliquer sur la vignette suivante :

La chapelle (ou oratoire) avait donc été décidée par le Révérend Père Delpierre à l’issue du 4e anniversaire de la définition du dogme de l’Assomption, durant lequel le pape Pie XII proclama la royauté universelle de la Vierge (couronnée officiellement à la Basilique Saint Pierre de Rome). Erigée au chevet de l’église sur les plans de l’architecte audomarois Joseph Philippe (1902-2000), collaborateur de Dom Bellot (architecte de nombreuses églises et monastères dans la région comme au Sénégal à Keur-Moussa), elle est faite de briques rouges, mesure 4 mètres de haut. Sa base est carrée : le carré représente la finitude de la Terre, du monde créé. Le socle forme une étoile à 8 branches : l’étoile de Bethléem, symbole de Marie, étoile du matin. Le tout est placé au centre d’un bassin circulaire : le cercle est symbole de l’unité, de l’éternité, du Tout unique et parfait, de l’Univers. Tout ceci naturellement conforte son vocable de la chapelle « Notre-Dame de l’Univers ». Elle enferme dans sa niche la statue de la Vierge à l’Enfant de Claude Gruer.

Elle était initialement positionnée devant la salle paroissiale (celle-ci n’existe plus actuellement : elle était placée à la gauche du presbytère dans le prolongement de la partie arrière de l’agence de La Poste actuelle, et à côté de l’ancien ouvroir). Après la destruction de la salle paroissiale, la chapelle Notre-Dame de l’Univers fut avancée plus près du chevet de l’église

Christ en croix en bronze doré de Jean Lambert-Rucki

Jean Lambert-Rucki est un sculpteur polonais arrivé en France en 1911 et naturalisé en 1932. Parmi ses œuvres, on compte de nombreux Christs en croix, qui se distinguent par leurs faciès de type africain, leurs dreadlocks et leurs jupons. Ce Christ, arrivé en juillet 1958 à Wimereux, a été réalisé par François Biais, orfèvre à Paris. A l’origine posé derrière l’autel, il sera suspendu au-dessus en juin 1967, en raison des réformes liturgiques du Concile Vatican II qui demandent aux prêtres de dire la messe face au peuple.

Un autre Christ de Jean Lambert-Rucki avait aussi été acheté en 1958 par le Père Delpierre : placé derrière l’autel de la Vierge (la messe se faisant dos au peuple, tourné vers le Christ), il sera racheté par les établissements Chéret de Paris en 1968 pour financer l’achat et la pose à ce même endroit du nouveau tabernacle fabriqué par ces derniers.

Pour avoir plus d’information sur Jean Lambert-Rucki, cliquer sur la vignette suivante :

matériaux : bronze (doré, fondu, poli, patine)
description : Christ en bronze doré, fixé sur une croix en fer forgé.
dimensions : h = 70 ; la = 80 (dimensions approximatives du Christ)

Voici une photo d’époque de l’autre Christ de Jean Lambert-Rucki qui a été vendu en 1968 :

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