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Des vitraux d’Henry Lhotellier à  Wimereux mais aussi à de Ste Pétronille d’Acquin

L’intégralité des vitraux de l’église d’Acquin sont d’Henry Lhotellier : seuls les vitraux de l’entrée et du bas-côté nord (les plus anciens, généralement avant-guerre : en fait de 1938 à 1947) sont figuratifs, ou réalistes, les autres (bas côté sud et choeur) (plus récents, après guerre : 1959), sont abstraits. Avant d’admirer les vitraux de l’artiste, faisons un peu connaissance avec l’église de ACQUIN.

ACQUIN Eglise sainte Pétronille

L’église Sainte-Pétronille d’Acquin est un édifice en pierre blanche bâti dans sa globalité vers 1500, possédant une tour achevée par un chemin de ronde et une flèche trapue en charpente et ardoise, une nef flanquée de deux bas-côtés de trois travées, et un chœur d’une travée avec abside formant un chevet à trois pans à l’extérieur, dont les voûtes retombent sur des culs-de-lampe représentant le tétramorphe (les symboles des quatre évangélistes).

La nef porte sur sa charpente la date de 1676. Les armes d’Antoine de Berghes, abbé de l’abbaye Saint-Bertin de 1493 à 1531, sont sculptées sur les clefs de voûte du porche et de la première travée du chœur. Les armes de l’abbaye de Saint Bertin sont aussi sculptées aux clefs de voûte de la deuxième travée du chœur et dans le bas-côté Nord, supportées par deux anges.

Le bas-côté nord, dit chapelle de la Vierge, porte aux clefs de voûte de ses deux travées, de magnifiques sculptures, l’une de l’Annonciation, l’autre de Sainte Pétronille. Un cul-de-lampe bûché porte le millésime de 1757. Le bas-côté Sud comprend des culs-de-lampe ornés de grotesques.

La tour flanquée de contreforts diagonaux abrite deux salles superposées auxquelles on accède par un escalier à vis, dont l’une dotée d’une cheminée. On relève dans les deux salles des graffitis datés de 1631 à 1701. Seul le rez-de-chaussée de la tour est voûté. Des quatre cloches que la tour logeait il n’en reste plus qu’une, mesurant 1,02 mètres de diamètre et mentionnant Gérard d’Haméricourt, premier évêque de Saint-Omer, abbé de Saint-Bertin, et datée de 1564. (La devise inscrite sur les armoiries de cette abbaye est : DEUM SOLUM SEQUOR : « C’est Dieu seul que je suis » : on la retrouve sur l’un des vitraux créé pour cette église par Henry Lhotellier) (cf infra). Diverses pierres funéraires, autrefois placées dans le chœur, datées principalement du XVIIIe, ont été encastrées dans les murailles de l’édifice. Des graffitis courent sur l’ensemble de l’église, dont un du XVIe, et un cadran solaire figure en haut du mur Sud de la nef.

Pierre Héliotre décrit ainsi l’église d’Acquin :

« Bon exemplaire d’église rurale, malheureusement restaurée avec indiscrétion au XIXe siècle ; décor sobre et de bonne qualité. Entièrement voûtée, elle comprend une nef de 3 travées entre 2 collatéraux, un chœur peu profond et un clocher-porche à l’ouest. Nous reconnaissons les armes de l’abbay de Saint Bertin, détentrice du patronage de la cure, aux voûtes de la nef et du bas-côté nord, celles de l’abbé Antoine de Berghes aux voûtes du porche et de la nef. Le vaisseau central, le bas-côté sud, la première travée du bas-côté nord, et les voûtes du chœur appartiennent à la 2e moitié du XVe siècle ; le clocher, les 2 dernières travées du collatéral nord et le reste des voûtes, contemporains d’Antoine de Berghes, s’élevèrent donc entre 1493 et 1531. »

L’église Sainte Pétronille et le fort d’Acquin

Le randonneur qui traverse le village d’Acquin ne peut manquer de remarquer son beau patrimoine de pierre. Ses coteaux calcaires ont permis l’exploitation de la craie, présente encore dans quelques bâtisses, parmi lesquelles l’imposante église et la petite forteresse qui lui fait face.

L’histoire de ces deux monuments datés du XVe siècle est liée à la présence des moines de l’abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer.

Le fort fut élevé entre 1412 et 1416, à la demande des habitants du lieu, en quête d’un refuge contre les chevauchées anglaises durant la Guerre de Cent Ans.

L’église, relevée de ses ruines en 1361, fut ruinée lors des luttes opposant Louis XI et Charles le Téméraire, et dut être rebâtie à la fin du XVe siècle. Animaux et personnages animent dès lors les clés de voûte et culs-de-lampe du nouveau lieu de culte élevé dans le style gothique. La puissance des maçonneries et la sobriété du décor de l’église et du fort, témoignent de l’architecture monacale de la fin du Moyen Âge. Ce remarquable ensemble bertinien est le seul conservé dans la région.

Les vitraux d’Henry Lhotellier

(Crédit Photos : Michel Debuyser & Franck Weens)

Vue globale de l’intérieur de l’église

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Les vitraux figuratifs de l’entrée

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Les vitraux figuratifs du bas-côté nord

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Les vitraux abstraits du bas-côté sud

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Les vitraux abstraits du choeur

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Détails de certains vitraux

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Signatures et dédicaces

 

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